
C'était l'équipe que j'aurais aimé voir gagner quand j'avais quatorze ans à l'époque, mais en face c'est l'Allemagne.
Le contexte : le Bayern a douloureusement pris le relais de l'Ajax en coupe d'Europe et forme l'ossature de la Mannschaft avec des joueurs légendaires, Gerd Müller, Sepp Maïer, Franz Beckenbauer, Georg Schwarzenbeck, Paul Breitner, Uli Hoeness, ils jouent cette finale à domicile.
S'y ajoutent ceux de Moechengladbach, Berti Vogts, Rainer Bonhof, Gunter Netzer, Herbert Wimmer et Jupp Heynckes, en sus Wolfgang Overath du FC Koln et les deux ailiers de l'Eintracht Francfort Bernd Holzenbein et Jurgen Grabowski. Ce qui donne une équipe puissante qui monte en régime et a connu qu'un couac sans conséquence contre les frères de l'Allemagne de l'Est, qui de surcroit leur évite d'affronter les pays-Bas dans la deuxième phase de poule.
J'ai revu la finale des années plus tard et force de reconnaitre que ça a été un match équilibré , chaque équipe a eu des temps forts. Sepp Maïer a été excellent et Johann Cruyff n'a pas réussi à jouer son meilleur football, Gerd Müller a marqué en renard des surfaces, le ballon parait lui échapper mais d'un pointu il le dirige hors de portée de Joengbloed, et au bout c'est l'Allemagne qui gagne.
Avec le recul les Pays-Bas détiennent le record maudit de trois finales de coupe du monde jouées et perdues alors que l'Allemagne a quatre trophées dans la vitrine malgré trois finales perdues également.
La coupe du monde est une affaire d'habitués finalement, depuis 1934 il n'est jamais arrivé que deux pays disputent simultanément leur première finale, seulement huit pays ont ramené la coupe et quatre autres ont atteint la finale sans gagner.