RIP
témoignages de Alex Dupont , Toni Gianquinto et de Gervais Martel
"« Une leçon de courage »
« On était tous au courant que son état de santé s'était encore dégradé » dit-il, bouleversé. « Bruno voulait revenir chez lui. On a donc organisé son retour avec notamment un ami directeur de clinique à Coudekerque. Il est mort là où il est né en somme... Bruno nous a donné un leçon de courage. Il a été comme il était sur le terrain : généreux, combatif, plein d'abnégation. »
« Un frère »
« J'ai du mal à parler. C'est mon ami d'enfance. On s'est connus à 8 ans. Si j'avais dû choisir un frère, Bruno aurait été celui-là. Il avait une joie de vivre incroyable et un humour extraordinaire. C'était le roi de la pirouette. Il était aussi vachement soucieux des autres, il avait un coeur gros comme ça. Le foot était sa passion. J'avais passé deux ans formidables avec lui aux Emirats. Lui s'occupait des A ; moi, des Olympiques. On imaginait passer un bout de retraite ensemble. Ce ne sera malheureusement pas le cas. Sur le plan sportif, il avait gagné la Ligue des champions de la zone asiatique. C'était une icône là-bas ! Et au Sénégal, je ne vous en parle même pas ! »
Tony Gianquinto, un autre pivot du clan des potes, avait rencontré Bruno Metsu cet été : « On avait déjeuné ensemble au Roi de la Moule, sur la digue de Malo. Il avait bien mangé, prenant même un dessert. Bruno connaissait tout de sa maladie mais il se battait. Sa disparition me bouleverse. C'était un type extraordinaire, un ami, un gars rare ! »
Martel : « Un gars super sympa, jovial, il a failli entraîner Lens »
« C'est dramatique de partir si jeune » confie pour sa part Gervais Martel. « Bruno était du coin. En plus, il fut coach d'une équipe, le Sénégal, où j'avais pas mal de joueurs. On a toujours eu des rapports étroits. Dans les années 1990, il fut en balance avec Arnaud Dos Santos pour le poste d'entraîneur au Racing. Bruno était un gars super sympa, jovial. C'était un plaisir de le croiser. On perd quelqu'un de bien. »