Ven 08 Nov 2013 17:05 par shogun
Vu sur FF.fr ... ça a l'air pas mal du tout ce reportage !
" Demain samedi 9 novembre, à 14h25, vous seriez bien inspirés de prendre une demi-heure et de vous poser devant Canal+ pour regarder le document proposé par l'émission Intérieur Sport. Son titre : La cicatrice. De quoi parle-t-on ? D'un événement, un traumatisme même, n'ayons pas peur des mots, qui, il y a vingt ans presque jour pour jour, a vu l'équipe de France de foot se saborder en quelques secondes au Parc des Princes, contre la Bulgarie et être privée de Coupe du Monde 94 aux Etats-Unis.
C'était le 17 novembre 1993 et tout le monde connaît cet épisode noir de notre histoire footballistique. Oui mais... Antoine Le Roy et Vincent Alix, les deux rélisateurs emblématiques du programme, plus que de recueillir les plaintes et regrets d'une génération dorée privée à jamais du plus grand événement de sa discipline (Cantona, Ginola, Roche, Pedros, Sauzée..), ont voulu comprendre comment une telle catastrophe a pu arriver.
Et à écouter tous les témoignages, on ne peut s'empêcher de penser à ce double France - Ukraine capital pour la coupe du monde 2014 au Brésil qui arrive en guise d'anniversaire, les 15 et 19 novembre. C'est que certains éléments constitutifs d'une catastrophe annoncée à l'époque font aujourd'hui penser qu'il est possible pour nos Bleus de revivre un France-Blugarie.
«Quand on voit, en 1993, l'ambiance au sein du groupe France, avec la rivalité entre les joueurs de l'OM, champions d'Europe et tout puissants en équipe de France, et les joueurs parisiens, l'affaire OM-VA qui pourrit tout par-dessus ; quand on voit la sortie médiatique de Ginola, lors de la conférence de presse d'avant-match qui met en porte-à-faux son sélectionneur parce qu'il ne comprend pas son statut de remplaçant alors qu'il est l'un des meilleurs attaquants d'Europe et que le match se joue dans son jardin, au Parc des Princes ; quand on regarde les résultats de cette équipe ; on peut légitimement faire certains rapprochements, y voir des similitudes avec la situation actuelle, non ?», s'interroge Antoine Le Roy, qui met en avant, par exemple, la récente affaire Evra/TF1. Un Evra qui, comme Ginola en son temps, a été conservé dans l'effectif malgré ses dérapages dans les médias.
«Heureusement, pour Vincent Alix, Didier Deschamps faisait partie de ce fiasco en 1993 et il possède donc une expérience non négligeable d'une situation qui, en 1993, n'a pas du tout été gérée par la FFF. Aujourd'hui, on voit bien qu'il verrouille plus.»
« Ce serait cicatrisé si toutes les semaines on ne me disait pas «David, super joueur, super carrière mais ... » Ginola
Evidemment, par sa position actuelle, Didier Deschamps n'interviendra pas dans ce documentaire qui fait également une large place au "Crime" de Ginola à la 89e minute du match - c'est le mot malheureux de Gérard Houiller après-match. On verra que les relations ne sont toujours pas à la détente entre les deux protagonistes. On n'entendra pas non plus Jean-Pierre Papin, que beIN Sport n'a pas voulu laisser s'exprimer sur ce France - Bulgarie.
Paradoxalement, entre Emmanuel Petit et son franc-parler, les échanges Sauzée, le marseillais et le groupe parisien Roche/Guérin/Ginola sur les clans OM - PSG sans oublier un Eric Cantona qui fait office de Grand Sage, on se régale à se faire à nouveau du mal. Et l'on espère surtout ne pas revivre ça les 15 et 19 novembre prochains contre l'Ukraine. "
prémonitoire ? .... ou simple retour en arrière ? ...
fan club David Ginola