Ven 04 Aoû 2023 12:37 par RubenU
Voici ce que j'avais relevé concernant Constant De Guio :
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L’Équipe, 09/01/1948 : Metz, Strasbourg, Sochaux et même le RC Paris avaient solicité Merlebach au sujet de ce grand diable de 1,78 m aux jambes solides, au coffre encore un peu mince, qui, à l’aile gauche du club champion de Lorraine, s’était taillé une solide réputation. Mais Merlebach, qui a des ambitions, avait fait la sourde oreille. Vint alors, il y a un mois, un ordre d’appel sous les drapeaux adressé à Constant De Guio, 20 ans. Le jeune homme quitta son bureau, laissa à la maison son père infirme, sa mère et son jeune frère, dit au revoir à ses camarades de Merlebach et s’en vint briquer les cuirs à Nancy au 8e RAD. Alors il se souvint qu’il y avait un club pro dans la capitale de la Lorraine et qu’il serait peut-être intéressant de faire une « expérience » durant son année de service militaire. Dès sa première sortie, le bleu se rendit au siège du FC Nancy et déclara : « Je veux signer une licence amateur chez vous. Mais j’aimerais jouer quelques matches avec les pros. Et voir ce que je sais faire et si un jour… » Cros était présent. La réputation de De Guio était parvenue jusqu’à lui. Il accepta la proposition et le fit débuter dimanche dernier devant Reims. Il fit de bonnes choses. Sa faiblesse, c’est la vue : il porte des lunettes. Son shoot du gauche est redoutable. Le droit beaucoup moins. Son départ à Nancy fait le désespoir de Merlebach. C’est un garçon tranquille qui adore le théâtre, les livres, et qui parle couramment l’anglais, l’allemand et l’italien.
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L’Équipe, 11/05/1948 : l’ailier gauche Constant De Guio, qui avait signé cette saison une licence amateur au FC Nancy et joué plusieurs matches en équipe pro, ne cache pas son désir de retourner à Merlebach.