Longtemps après, les langues se délient (en gardant à l'esprit que ce n'est pas forcément un gage de vérité), ainsi le site Old School Panini nous relate une histoire bien sombre du début de Coupe du Monde 1982 pour les Bleus :
http://www.oldschoolpanini.com/2012/07/ ... nu-un.htmlExtraits :
(Et si la France en 1982 avait connu un Knysna ?
La légende de Séville, un mythe fondateur du football français mais tout ça n'a tenu qu'à un fil ou à une tête plus précisément ! Avec les années on a toujours parlé de cette période comme la bande à Platoche, avec toujours les images joyeuses de Giresse, Tigana, des chambrages de Luis Fernandez mais ça ce sera pour plus tard. Il faut savoir dans la forteresse de Parador où le groupe tricolore séjournait, l'ambiance n'était pas aussi chaleureuse que le soleil andalou. Bien au contraire, le groupe était divisé en clans. Le principal clivage ? La brouille Platini/Larios !
On ne saura jamais vraiment d'où la brouille est partie entre les deux hommes, beaucoup avancent une histoire d'adultère ou de flirt (déjà les WAGS....). Peu importe le fait est que Larios est devenu l'ennemi du roi Platini et est mis au ban ! Du coup les proches de Larios comme Christian Lopez, les deux hommes font chambre commune, sont aussi devenus des parias. Avant même 1er match, Lopez perd sa place de titulaire et ne supporte pas sa mise à l'écart, il veut rentrer en France ! Larios lui passe ses après-midi à bronzer au bord de la piscine, pas de sieste il sait qu'il ne jouera pas. Les clans se sont ceux essentiellement de la garde rapprochée de Platini et celui des bordelais. Et l'ambiance entre les deux n'est pas forcément au beau fixe non plus. Le 21 juin c'est l'anniversaire de Platini, la délégation française fait la fête et on apporte un énorme gâteau pour le dessert, sauf que deux jours plus tard c'est celui de Tigana mais là rien, tout le monde l'avait oublié. Genghini, compagnon de chambre du milieu bordelais raconte alors cet épisode : « Arrive celui de Jeannot (le 23), et rien. Il a été oublié. Alors, il s'est levé, est allé en cuisine, est revenu avec une pomme sur laquelle il a planté une bougie, s'est assis et a lancé devant tout le monde: "Bon anniversaire, Jean." Ça jeté un froid ».
Il y a distinctement 3 clans : les pro-Larios, la garde rapprochée de Platini et les "Bordelais" mais il y a aussi les exclus et le premier d'entre eux Dominique BARATELLI qui ne supporte pas de ne plus être le titulaire dans les buts. Baratelli refusera d'ailleurs d'être sur le banc face à la Pologne pour le match de la la troisième place. Il revient sur sa coupe du monde dans le dernier France Football spécial France-RFA :
« Le climat était assez pesant. Avec les deux autres gardiens, l'entente était plutôt bonne mais j'avais pris un coup sur la tête de ne pas être titulaire. Je suis resté dans le groupe sans y être vraiment, à l'écart avec Larios. » Une attitude que déplore Alain Couriol, coéquipier d'Ettori à Monaco, champion de France cette saison-là: « Baratelli a eu un comportement suffisant, comme si la place lui était due ». Alors qui parle d'une super bande de potes, insouciants qui ne pensait qu'au plaisir de jouer ? (...suite à lire sur le site)"