Message non lu Sam 02 Mai 2020 14:31

Re: Le fiasco de l'après 86.... quels joueurs fautifs?

Yvan Beck a écrit:
ditmarjakobs a écrit:Yvan, tout ce que tu dis est très juste, mais c'est juste la projection probable de l'équipe qui aurait pu jouer entre 86 et 88.

Après effectivement tous n'ont pas tenu leurs promesses.


C'est quand même frappant, comme les choses changent après la Coupe du Monde 86, comme si toutes les cartes étaient rebattues en France.

Le championnat 86-87
a été le moins prolifique de l'histoire avec seulement 756 buts marqués, avec Zénier meilleur buteur à seulement 18 buts, et l'éphémère Philippe Fargeon pas loin derrière... Beaucoup d'internationaux et d'espoirs passent à la broyeuse matra, le PSG brillant champion en titre rate sa saison, Monaco et Nantes aussi. Seul Marseille avec Tapie, et à un degré moindre Toulouse et Auxerre s'illustrent un peu.

La saison de championnat est tristounette, Bordeaux n'inscrit que 57 buts au total en championnat Je me souviens de papiers très durs aussi sur le jeu des Girondins de Bordeaux après leur doublé, notemment Francis Huertas dans onze, qui déplorait que José Touré soit transformé en tacheron au cours de la finale de Coupe. On est aussi je pense dans une période de restructuration du football, après les prémisses du foot business avec le fin de l'ère Rocher et Bez, on y rentre de plein pied, avec quelques couacs retentissant comme celui du Matra. Cette restructuration est aussi tactique avec l'avènement du 4-5-1 ou du 5-3-2, et ça peut aussi avoir un impact sur les performances des joueurs en terme d'adaptabilité. Voilà quelques pistes pour expliquer l'effondrement de l'après 86 !


Non je pense que ça dépend des hommes, pas forcément du contexte. En 1988 par exemple, les Pays-Bas sont un très beau champion d'Europe alors que le PSV Eindhoven en est un très vilain. Les principes d'Hidalgo ont pesé sur le foot français pendant sa petite décennie de pouvoir. Mais une fois parti il n'en est rien resté. Celui-ci n'aura été qu'une parenthèse. Surtout son esprit et ses principes ne se sont pas diffusés dans les clubs (sauf l'OM de Banide). Jacquet à Bordeaux était son anti-thèse. Et à cette époque, les "artistes" du championnat sont étrangers : Hoddle à Monaco, Francescoli au Matra, Susic au PSG ...