Cameroun et Côte d’Ivoire
CAMEROUN-------------------N’Kono----------------
Lauren—-Tataw-------R. Song---Geremi
-------------------Kundé--------------------
-----Tokoto--------------------Abega----
--------------------Milla-------------------
----Omam-Biyik--------Eto’o-----------
Milla en neuf et demi. Geremi arrière gauche même s’il a joué au milieu ou latéral droit principalement.
Réserve : Bell, Songo’o, Kameni – Tchato, Kalla, Aoudou, Womé, Onana – Abossolo, Kana-Biyik, Foé, Makoun, Alex Song, Anguissa... Emana, Olembé, M’Bouh, M’Bida … - Manga Onguéné, Mboma, Mbappé Lépé.
Ou encore Eugène N’Jo Léa et Joseph Yegba-Maya en attaque. Plus récemment, Alphonse Tchami (passé par Boca Juniors) et bien d’autres encore tel l’emblématique libéro François Doumbé qui a effectué toute sa carrière de club au Cameroun (à l’image d’ Onguéné, né en 46, et Lépé, né en 36, les deux premiers grands joueurs camerounais) et qui, s'il fut bien du groupe au Mundial 82, ne joua pas une minute en Espagne (il effectuera un retour en grâce, après Jean Vincent, pour la CAN 84 et la première victoire continentale du Camerooun).
Tout récemment, l’ex lorientais Aboubakar était le leader d’attaque de l’équipe vert-jaune-rouge et enfin, puisque l’on a cité Salomon Olembé, autant en faire de même avec Eric Djemba-Djemba.
CÔTE D’IVOIRE--------------------Barry------------------
Eboué—-K.Touré—Domoraud—Boka
-----------Y. Touré-----Zokora-----------
Gervinho--------------------------Fofana
-------------Pokou----Drogba------------
Dans les buts, la Côte d’Ivoire a pu se trouver un nouveau héros en la personne de Boubacar Barry après Alain Gouaméné.
Les autres noms qui nous viennent le plus facilement sont ceux des frères Kalou en attaque (Bonaventure et Salomon) ou encore le populaire Aruna Dindane.
Et selon que l’on soit supporter de Nancy, d’Auxerre, du Havre ou tout simplement du championnat de France, on se souvient aussi forcément de Zahoui, d’Otokoré, de Sié, de Guel… de Joël Tiéhi. A Sète, peut-être de Gadji-Celi, aujourd’hui chanteur.
Pour être véritablement complet, il faudrait en citer encore beaucoup d’autres.
Dans cet article [1], nous pouvons voir que l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP) a élu son « 11 des immortels » qui se compose comme suit : Gouaméné – Aurier, Sacré Abiali, K. Touré, Akassou « Akran » - Y. Touré, Moh Emmanuel (Montpellier) – Abdoulaye Traoré, Drogba, Pokou, Fofana.
Ce 11 représente bien plus d’époques différentes que le mien.
Enfin, je citerai (toujours au risque d’en oublier quelques-uns) Ernest Kallet Bially (le « Cruyff ivoirien », milieu de terrain des années 70), Serge Maguy, sélectionné deux fois dans l’équipe-type de la CAN (en 92 mais aussi en 94), la star du championnat de D2 2004-2005 (qui a plutôt bien confirmé ensuite malgré un physique atypique pour l’époque, 1 mètre 63), Bakari Koné et vis-à-vis de mes ultimes reflexions quant à mes choix pour ce 11, Saka Tiéné, qui souffre probablement un peu de sa polyvalence ici (milieu ou arrière gauche) pour pouvoir intégrer mon équipe première (il avait une chance sur le côté gauche mais j’ai préféré le spécialiste Boka, sur ce coup là).
Bon, en parlant de Bakari Koné, il y a eu aussi Arouna Koné (PSV). Les ailiers Akalé et Abdel Kader Keita… Doumbia et Bony en pointe, pour ceux qui ont vraiment tout suivi ces dernières années.
Et j’ai failli oublier que la CIV venaient de remporter leur troisième CAN, cette année. Avec les Jean-Michaël Séri (qui brilla à Nice, comme dans une lointaine époque), Max Gradel (que l’on avait un peu perdu de vue également), Aurier (toujours là), l’imposant Franck Kessié (ex-Milan, plus jeune et que l’on peut être tenté de mettre en balance avec Zokora au milieu, mais Kessié est déjà parti en Arabie Saoudite et de toute façon, pas touche au monument). Et les français Seko Fofana (qui a quitté notre championnat, pourquoi?) et Sébastien Haller (qui n’a presque jamais joué dans notre championnat), tous deux devenus internationaux ivoiriens sur le tard. Leur sélectionneur, né à Paris, a aussi marqué l’histoire de la sélection au maillot orange en tant que joueur : il s’agit d’Emerse Faé, l’ancien Nantais qui dû mettre un terme à sa carrière à 28 ans pour raisons de santé, alors qu’il était à Nice, après un petit crochet par l’Angleterre.
Voilà, c’était le risque, je me suis un peu emballé sur la liste complémentaire, là (au passage, n’oublions pas Romaric, du Mans puis de Séville, comme beaucoup d’autres, passé tout d’abord de l’ASEC à Beveren… après un crochet par Rennes, en ce qui concerne Copa Barry).
En partenaire d’attaque de Laurent Pokou, il y avait un certain Eustache Manglé aussi. Il est l’auteur du premier but Ivoirien à la CAN (1965 contre le Congo Léopoldville) et des deux autres suivants aussi (hat-trick et co-meilleur buteur au final avec 3 buts). On le surnommait « Le Lion » [2].
Et j’ai failli oublier aussi Sékou Touré, le meilleur buteur de D1 1961-1962 avec Montpellier. Un dernier nom ? Mama Ouattara, bien sûr. J’aurai pu commencer par les coéquipiers de Pokou mais pour finir, c’est bien aussi.
Liens :
[1]
https://www.faapa.info/blog/cote-divoir ... -ivoirien/[2]
https://www.facebook.com/BCNews225/post ... 229287720/