Il y a 40 ans... Le Heysel
Le matin du 29 mai 1985, je quittais Bordeaux le cœur en joie, en qualité d’amoureux de foot et supporter de Liverpool, je me rendais en Belgique pour aller assister à ce qui, à l’époque, représentait le fleuron du foot européen, Juventus contre Liverpool.
A Bruxelles il faisait très beau, la ville était fort agréable au Heysel, le stade était plein, tout était réuni pour un beau spectacle. L’ambiance était houleuse comme avant une grande rencontre mais soudain, tout a basculé, à l’origine, deux cents voyous anglais dans une tribune où se trouvaient quelques milliers de supporters italiens. Provocations des voyous, peur puis repli des supporters italiens vers les grilles et contre un mur qui s’écroule, c’est le drame. Tous les journaux de l’époque en ont parlé avec plus ou moins d’objectivité.
J’étais placé dans une tribune latérale, à ma droite il y avait une tribune "Ouest" avec 1 /5 de supporters italiens, 4/5 de supporters anglais et 200 voyous qui ont provoqué le drame. A ma gauche, j’étais plus proche de la tribune "Est" remplie de supporters italiens plus 200 voyous qui ne pouvaient en découdre mais qui balançaient tout ce qu’ils avaient à portée de main sur les policiers.
Ce fut l’horreur mais j’étais loin de la tribune du drame. Je n’ai vu que les ambulances, je n’ai appris les décès qu’après le match.
Revenons au match. Contrairement à ce que certains "journaleux" français affirmaient, il fallait qu’il se joue sinon c’était l’émeute autour du Heysel et sans doute dans Bruxelles.
L’arbitre a parfaitement eu raison de fausser le match en faveur des italiens car une victoire anglaise aurait eu le même effet que l’annulation du match.
Personnellement j’ai été assez déçu par la réaction des joueurs italiens en fin de match, notamment Platini. Chez les anglais, le jeune Walsch n’a pas été en mesure, moralement, de reprendre la partie en seconde mi-temps.
J’estime que cette rencontre aurait dû être rayée du palmarès de la Coupe d’Europe.
Je vous joins quelques photos personnelles, j’ai masqué mon visage qui ne présentait aucun intérêt.
Lorsque l’on est passionné de foot et que l’on assiste à un tel spectacle on se dit "plus jamais ça" et pourtant…
A Bruxelles il faisait très beau, la ville était fort agréable au Heysel, le stade était plein, tout était réuni pour un beau spectacle. L’ambiance était houleuse comme avant une grande rencontre mais soudain, tout a basculé, à l’origine, deux cents voyous anglais dans une tribune où se trouvaient quelques milliers de supporters italiens. Provocations des voyous, peur puis repli des supporters italiens vers les grilles et contre un mur qui s’écroule, c’est le drame. Tous les journaux de l’époque en ont parlé avec plus ou moins d’objectivité.
J’étais placé dans une tribune latérale, à ma droite il y avait une tribune "Ouest" avec 1 /5 de supporters italiens, 4/5 de supporters anglais et 200 voyous qui ont provoqué le drame. A ma gauche, j’étais plus proche de la tribune "Est" remplie de supporters italiens plus 200 voyous qui ne pouvaient en découdre mais qui balançaient tout ce qu’ils avaient à portée de main sur les policiers.
Ce fut l’horreur mais j’étais loin de la tribune du drame. Je n’ai vu que les ambulances, je n’ai appris les décès qu’après le match.
Revenons au match. Contrairement à ce que certains "journaleux" français affirmaient, il fallait qu’il se joue sinon c’était l’émeute autour du Heysel et sans doute dans Bruxelles.
L’arbitre a parfaitement eu raison de fausser le match en faveur des italiens car une victoire anglaise aurait eu le même effet que l’annulation du match.
Personnellement j’ai été assez déçu par la réaction des joueurs italiens en fin de match, notamment Platini. Chez les anglais, le jeune Walsch n’a pas été en mesure, moralement, de reprendre la partie en seconde mi-temps.
J’estime que cette rencontre aurait dû être rayée du palmarès de la Coupe d’Europe.
Je vous joins quelques photos personnelles, j’ai masqué mon visage qui ne présentait aucun intérêt.
Lorsque l’on est passionné de foot et que l’on assiste à un tel spectacle on se dit "plus jamais ça" et pourtant…