par marc_berdoll » Mer 10 Juin 2009 20:38
Les vétérans du hard rock australiens étaient hier soir à Marseille, 50 mille personnes sétaient précipités dans le stade vélodrome, bravant les embouteillages qui ont bloqué les alentours de la cité phocéenne,
Tous de noir vêtus, gobelet(s) de bière à la main et cornes incandescentes de diablotins en guise de couvre-chef (le merchandising compense les téléchargements illégaux, feu-Hadopi napportera rien de plus!), les fans sentrainent à lever conjointement lindex et lauriculaire tout en fermant le poing, pendant que les manosquins de Café Bertrand ouvrent la soirée (pas vus) , suivis de The Answer, desservis par un son de 1ère partie, mais dans la lignée de leurs ainés ACDCiens pour un blues rock hard seventies.
A 21 heures précises, le mini film introductif annonce larrivée des locomotives du rock n roll train, Brian Johnson et sa casquette de poulbot pousse le cri primal option poumon de goudron pendant quAngus sarc-boute sur sa Gibson, aidé du brother Michael et des placides (et museaux) Cliff -le bassiste à crinière blanche et Phil-le drummer, clope au bec.
La machine est en route, les riffs se succèdent sur des titres anciens ou extraits du nouvel album sans que lon sache vraiment lesquels sonnent plus modernes : Hell aint a bad place to be quil a dit le monsieur, Big jack répond le jeune homme; ACDC est intemporel comme Mickey ou Donald, et tant que les écrans nous renvoient des gros plans du collégien en culotte courte, on a tous 15 ans
Les cloches sonnent pour un hells bells danthologie alors que cette vieille morue échange un 6 contre un 9, cest sûr, shes got the Jack, le titre le plus blues du groupe na pas pris une ride et Mr Young y va de son solo émergeant difficilement de la bouillie sonore que renvoient le baffles et les cris des diablotins en transe
Brian prend son souffle entre chaque éructation, il avance couvert et fend la foule jusquau milieu du terrain, arpentant le prolongement de scène pendant que les écrans mettent à lhonneur des jeunes femmes en sous-tifs du public juchées sur quelques épaules méritantes
(Whole lotta) Rosie viendra à lui à califourchon sur la Louison (cf la bête humaine) du décor de scène.
Eh oui, après Rod et les stones, accadacca joue aussi à la poupée gonflable! Et Angus nest pas le moins excité, lui qui enchaîne les soli avec dextérité, et, comme une apothéose, celui de let there be rock, qui a dû durer 15 à 20 minutes, sur le dos, sur la tête, sous les confettis, sur la scène érigée au centre du terrain, il sen donne à cur joie, laissant apparaître sa calvitie naissante et son abdomen plat comme si le houblon nétait jamais passé par lui
Le public est déchainé, les spots éclairent la nuit provençale (let there be lights!), mes bouchons tombent des oreilles (quelle saleté ce truc, on ne distingue rien, juste un bourdonnement imprécis (pléonasme!)), il est temps de marquer une courte pause pour un rappel en forme dautoroute vers lenfer, suivi de lhommage à Bon, for those about to rock (we salute you), et le canon de tonner, et le feu dartifice de marquer la fin dune soirée à la gloire de Thomas Edison quon ne louera jamais assez davoir inventé lélectricité!!