GROLAND EN DEUIL
« Près du stade, il y avait les baraques à frites. En hiver, tu ne vois pas les mecs ou les nanas qui te servent : il y a tellement de vapeur de frites ! Avec mon père, on prenait nos cornets et on allait en (tribunes) populaires. C’était plus rigolo qu’avec les bourgeois qui étaient assis et s’emmerdaient. T’étais debout, avec une super ambiance. T’as 40 000 personnes qui vibrent au même moment, c’est un truc très populaire, à l’anglaise. Après, je ne voyais pas tout parce que j’étais plutôt petit à l’époque.T’avais des joueurs fabuleux qui mouillaient le maillot. T’avais Zébulon (Richard Krawczyk), un surnom comme ça, et puis Wisniewski – y avait beaucoup de Polonais, à cause des mines », racontait-il dans un article du journal Le Monde consacré à ses racines lensoises.
RIP