Rainer Bonhof a écrit:Pas touche a Indurain
Non sérieusement, il a eu une ascension assez linéaire. 1er Tour en 85, abandon au bout de 3 journées puis il a fait le métier au sein de l'équipe Reynolds de Delgado. 1ere victoire d'etape en 89 (en montagne), une autre en 90 il me semble puis 1er maillot jaune a Val Louron en 91 et vainqueur final cette meme année.
Maintenant, je ne nie pas qu'il a remporté ses titres dans les pires années du cyclisme mais il ne s'est pas révélé du jour au lendemain comme bien d'autres. Je me plait a penser qu'il etait assez honnete comme coureur, ou moins malhonnete que d'autres si tu preferes
J'aimais plutôt bien Indurain. Mais c'était aussi un sacré "suceur de roue" qui laissait la victoire à ses "compagnons" d'échappée quand lui récupérait de l'avance au Général et/ou le Maillot Jaune ! Il n'attaquait quasiment jamais ! Il excellait au contre-la-montre.
Pour son évolution, c'était un très bon coureur de niveau mondial. Et d'un coup, c'est devenu une légende du cyclisme ! A l'époque, je ne crois pas que cela ait intrigué qui que ce soit. C'est a posteriori, dans un monde sportif où la suspicion est permanente, que je m'interroge !
Tu parlais de "panache", le Tour était nettement plus intéressant à cette époque. Depuis une petite quinzaine d'années, les "oreillettes" et les "directeurs sportifs" ont tué le spectacle. Tout est froid, calculé, sans prise de risques... Ajoutons à cela, le "nouveau" dopage médiatiquement dénoncé, et tu trouves les raisons d'un désintérêt progressif envers le cyclisme...
Rainer Bonhof a écrit:Armstrong etait parti pour connaitre le meme style d'ascension mais il n'avait absolument aucune faculté en haute montagne. C'etait un excellent baroudeur qui aurait excellé en moyenne montagne de par sa force pure. Mais il n'aurait jamais pu pretendre a gagner le Tour
Armstrong, à ses débuts, j'aimais bien !

Baroudeur, panache, c'était un "attaquant" du vélo ! J'ai admiré ses doigts levés au ciel, en mémoire de son coéquipier Casartelli mort quelques jours auparavant, à la fin d'une étape qu'il avait remportée (1995 ?).
Mais je n'ai jamais cru à son come-back retentissant. Y a quelque chose de "faux" là-dedans ! Et ses victoires de métronome, sans aucun suspens (il en avait encore sous le pied, c'est évident !) l'ont rendu si antipathique et hautain...